Située dans le département du Loiret, à mi-chemin entre Montargis et Orléans et à quelques kilomètres seulement du département de l’Yonne, Château-Renard se découvre au fil des siècles.
Labellisé Loir’etape, le temps d’une demi-journée ou d’un week-end, laissez-vous surprendre par ce joli bourg.
L’architecture des maisons à pan de bois (à ne pas confondre avec les colombages) attire l’attention dès votre arrivée...
Certaines sont très anciennes et une en particulier (15e siècle) dans le centre du village est classée parmi les Monuments Historiques de France car ayant hébergé Jeanne d’Arc en Septembre 1429 lors de l’un de ses deux passages dans le village.
En continuant la balade, passez au-dessus de l’Ouanne et découvrez les remparts du Château de la Motte, rebâti au 17e siècle sur des fondations datant de 910, après moulte batailles l’ayant détruit.
Les façades, les toitures, les douves et le pont sont classés aux Monuments Historiques mais le château est maintenant la propriété privée d’une riche famille mexicaine et ne se visite plus.
Rebroussez chemin et passez par l’île de Canada, véritable havre de paix et de verdure au cœur des habitations puis montez en haut du village à la recherche des ruines du château (oui, le village porte plutôt bien son nom !) dont il ne reste principalement plus que les fondations de la forteresse médiévale.
Renard Ier, comte de Sens, qui a donné son nom à la ville de Château-Renard, fit construire
ici un premier château féodal, en l'an 961. En grande partie détruite en 1110 sur ordre du roi, la forteresse initiale fut très largement remaniée par Gaucher II, comte de Joigny, à partir de 1232.
Dotée d'un monumental donjon et de seize tours, entourée d'un fossé de six mètres, la forteresse constituait à l'époque un bel exemple de l'architecture médiévale.
Elle disposait de cinq portes, la plus célèbre étant la Porte Rouge, le portail actuel, ainsi nommée en raison des trophées de chasse saignants qui y étaient exposés. Son accès s’effectuait par un pont-levis.
La forteresse a été démantelée en 1623 sur ordre de Louis XIII.
L’église du village siège au milieu des ruines et des vitraux, inspirés du thème des « quatre
saisons », ont été offerts par un maître-verrier japonais, Hidéo Matsuda, en 2002.
Avant de redescendre dans le centre-ville, n’oubliez pas de contemplez la vue dégagée sur la ville, cela en vaut la peine !
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